Je vais répondre un peu à tout le monde, sans citer une personne en particulier.
Honnêtement, le choix de la
pré-plainte en ligne me semble d'une pertinence très relative, parce qu'elle concerne en principe une action pour dénoncer un délit ou un crime dont on ignore l'auteur.
En l'espèce, l'identité de l'auteur, présumé innocent à ce jour, ne me semble pas exactement inconnue...
Mals franchement peu importe.
Dans l'esprit de Sophie Tissier, c'est une manière de signaler des comportements inacceptables socialement et psychologiquement, qui l'ont personnellement heurtée et psychologiquement blessée, bien qu'il n'y ait pas eu de violence physique de l'aveu même de l'intéressée.
Rappelons au passage que Sophie Tissier prétend avoir été victime de trois viols dans sa vie, dont deux à l'époque de son adolescence et un troisième quand elle avait 35 ans.
Personnellement, et en l'état actuel de mes connaissance de cette affaire, je crois Sophie Tissier pour deux raisons :
1)
Dans des affaires de ce genre, ma première réaction est toujours de donner la priorité à la personne plaignante, et non pas à la personne accusée.
Sauf erreur de ma part, les cas de dénonciations calomnieuses dans des affaires de ce type sont rares ou très rares.
2)
J'ai un peu suivi cette affaire-ci et les déclarations de Sophie Tissier m'ont convalnvu.
Celles d'Éric Coquerel pas du tout.
Jusque dans ses maladresses de forme finalement plutôt touchantes, je sens chez Sophie Tissier une émotion qui me fait croire en sa sincérité.
Éric Coquerel argumente de manière froide, avec des arguments par ailleurs médiocrement articulés.
Il nie en bloc les faits qui lui sont reprochés par Sophie Tissier, mais avoue avoir eu une sorte de prise de conscience presque subite au moment du mouvement "Me too" suite à une conversation privée.
Il aurait donc remis en question son comportement avec les femmes en cette occasion.
À l'en croire, son comportement envers les femmes serait désormais parfait, suite à ce "déclic".
D'où, au minimum, la possibilité de lire en creux dans ses propos presque un aveu de maladresses antérieures, voire de comportements déplacés.
Nous sommes là, au mieux, à la limite de propos contradictoires...
D'ailleurs, Sophie Tissier ne lui demande rien de plus que de reconnaître ce que sont les faits selon elle : des comportements déplacés.
Demande qui ne me semble pas extravagante.
Sur le timing, il ne me pose aucun problème.
Il est possible que la récente médiatisation d'Éric Coquerel ait rappelé à Sophie Tissier des souvenirs désagréables, voire traumatisants, qu'elle-même ne compare pas à un viol, puisqu'elle affirme parler des viols en connaisssance de cause, d'où l'incapacité pour elle de confondre une "drague lourdingue" et un viol. L'un ayant pourtant, chez elle, réveillé le souvenir de l'autre.
Quant au "niveau de la nana intellectuellement", c'est sans rapport avec les faits.
Sauf dans le cas précis où il serait démontré par des professionnels de santé que Sophie Tissier souffrirait d'un retard intellectuel caractérisé.
Dans ce cas, Sophie Tissier serait considérée comme une personne vulnérable, et cela constituerait évidemment une circonstance aggravante pour Éric Coquerel dans la perspective d'une action en justice.