« Cette décision s’inscrit dans le cadre d’une nouvelle procédure de révision mise en place en 2019 au niveau de la Cour constitutionnelle équatorienne, explique Marine Yzquierdo, avocate et coordinatrice au sein de l’association Notre Affaire à Tous. Les juges équatoriens sont allés bien au-delà du standard prédominant en Amérique Latine selon lequel l’animal est un être sensible, en reconnaissant aux animaux sauvages un véritable statut juridique avec des droits spécifiques ». Parmi ceux-ci, le droit de « ne pas être chassés, pêchés, capturés, collectés, extraits, gardés, retenus, trafiqués, commercialisés ou échangés », « d’exister, de s’épanouir et d’évoluer », mais aussi celui du « libre développement de leur comportement animal, ce qui inclut la garantie de ne pas être domestiqué et de ne pas être forcé d’assimiler des caractéristiques ou des apparences humaines », énonce l’arrêt.